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Marée noire…quelle marée noire ?

CE n°4677 du 16 juin 2010

Être dirigeant d’un grand groupe, en l’occurrence BP, n’est pas une tache facile. En effet, il faut être un excellent comédien et d’une mauvaise foi redoutable.

Ainsi, la dernière déclaration de Tony Hayward, PDG de BP sur Skynews : “L’impact environnemental de ce désastre sera probablement très très modeste”. À croire que la (très très modeste) responsabilité des dirigeants est inversement proportionnelle a leurs revenus (pour Tony il s’agit d’une retraite de 700 mille €uros par an et des indemnités de départ de 1,2 millions d’€ !).

Quelques photos valent mieux qu’un grand discours :

Au 8 août, la fuite semblait colmatée. Bilan : 780 million de litres (780 000 m3)  de brut déversé dans l’océan (soit grosso modo 720 000 tonne soit l’équivalent de 33 naufrages de l’Érika !). Utilisation de (officiellement) 7 millions de litres de “dispersant” (c’est-à-dire des produits chimiques, utilisés pour préserver le littoral) dont l’impact environnemental est méconnu.

Cerise sur le gâteau, le risque d’explosion était connu (fuites de gaz) et la catastrophe aurait pu être évitée si BP avait consenti à augmenter la sûreté de son installation au détriment de la rentabilité (information révélée par le New York Times qui s’est procuré une note interne accablante).

L’explosion de la plate forme Deepwater Horizon a eu lieu le 20 avril 2010

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