CE n°4517 du 23 mai 2007
C’est pas moi qui le dis, c’est Sarkozy ! Dans le texte : “on va le [Bayrou] priver d’espace politique [...] tous ses députés se sont barrés et son discours sur l’ouverture politique ne tient plus”.
Premier constat, notre Président n’est pas au dessus des batailles entre parties politiques. Il est même à l’origine de cette ouverture.
Deuxième constat, un peu plus grave, il s’efforce à contrecarrer la création d’un parti de l’opposition, le MoDEm (près de 20% des voies au 1er tour des élections présidentielles tout de même). Même si les moyens employés sont parfaitement réguliers, est-ce (démocratiquement) acceptable ?
Quant à l’argument qui consisterait à dire que Sarkozy récupère les idées (d’ouverture) de Bayrou, il est fallacieux. Une fois de plus Sarkozy, expert es communication, fait semblant d’ouvrir à gauche. La nomination de Kouchner aux ministère des Affaires étrangères est…symbolique. En effet, ce dernier (petit soldat) a un champ d’action assez réduit : il n’a pas pu nommer le directeur de cabinet qu’il souhaitait (Jean Maurice Ripert) et on lui a imposé à la place…l’ancien ambassadeur de Monaco (Serge Telle) ! Et ce n’est qu’un début : toute nomination d’un ambassadeur ou d’un chef à un poste de direction au ministère devra se faire avec l’accord préalable de l’Elysée.
CE n°4518 du 30 mai 2007
Un ministère dont l’étendue des pouvoirs s’amenuise de jour en jour : le service des visa revient désormais à Hortefeux et son ministère de l’immigration et de l’intégration ainsi que droit d’accorder l’asile politique ! Depuis la convention de Genève sur le droit des réfugiés (en 1952) ces deux prérogatives étaient du ressort du ministère des affaires étrangères.
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