CE n°4518 du 30 mai 2007
Ça fait désormais partie de la méthode Sarkozy : un déploiement des forces de l’ordre démesuré à chacune de ses sorties. Ainsi lors de la traditionnelle visite de l’hôtel de ville de Paris (suite à la prise de ses fonctions) la venue du président a généré des embouteillages anthologiques : un périmètre de sécurité de 3 km, un agent posté tous les 100 mètres le long du parcours (effectué en voiture, fenêtres fermées) et une inspection approfondie, la vieille, dans les locaux de l’HDV (recherche d’explosifs…). Même la venue de chefs d’état “à risque“ n’avait pas fait l’objet d’une telle vigilance (exemple : la visite de Poutine en mars 2003).
Et rebelotte
CE n°4519 du 6 juin 2007
Lors des obsèques de Jean Claude Brialy, les voitures à proximité de l’île de l’église de l’île Saint Louis ont été mises à la fourrière (l’île pour l’occasion (la venue du président, pas la mort de l’artiste) a partiellement été interdite à la circulation), les enseignes ont été provisoirement fermés (le temps que monsieur s’en aille), l’ensemble des rues du parcours présidentiel a été interdit à la circulation.
Pour qui il se prend ? Le président de la république…bananière ?
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