CE n°4518 du 30 mai 2007
Juppé veut « s’inspirer du modèle allemand » concernant la mise en culture du maïs transgénique de Monsanto (une entreprise agro-chimique), le MON 810 précisément. [rappelons qu'il est scientifiquement prouvé que le MON 863, génétiquement modifié afin de produire un pesticide, est nocif chez le rat].
En effet, deux études (dont une commandées par Greenpeace-Allemagne) prouvent que la (bio)production de pesticide du MON 810 est erratique : la toxine apparait dans des concentrations qui varient (dans le temps et d’une plante à l’autre) de 1 à 100. De fait, il y a un risque certain de voir émerger des insectes résistants (habituellement, la concentration requise pour anéantir le risque d’apparition de mutants est 25 fois supérieure à la concentration qui permet de tué 99% d’une population d’insectes).
Du coup Juppé veut, à l’instar de l’Allemagne, suspendre la culture du MON 810 (moratoire). Très bien me direz vous. Alors s’agissait il d’un simple effet d’annonce ou d’une conviction certaine ? Toujours est il que la ministre de l’Agriculture, Christine Lagarde, déclare qu’il est nécessaire de se « donner un temps de réflexion avant [de prendre] une telle décision ». Juste le temps nécessaire pour terminer les semis de maïs transgéniques (ils ont déjà commencé) !!
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