CE n°4518 du 30 mai 2007
Depuis son élection à la présidence, Sarkozy n’a cessé de monopoliser la scène politique, espérant ainsi crée une “vague bleue“ aux futures législatives qui lui permettrait de gouverner plus paisiblement. Sa cote de popularité historiquement haute (plus de 60% d’opinions favorables !) n’est pas le fruit du hasard. Elle relève de technique de communication qui ressemble à si méprendre à celles du merchandising (mise en valeur d’un produit, argumentaire partiel et trompeur).
Ainsi le Ministre du budget, Eric Woerth, et la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, se sont faits remonter les bretelles par Sarkozy, et par retombée Fillon, pour avoir “annoncer trop de choses trop vite“ !!
Il est vrai que les français ont été ravis d’apprendre que la réduction fiscale relative à l’emprunt immobilier serait probablement plafonnée (en fonction des revenus imposables), limitée dans le temps, réservée aux personnes accédant à la propriété pour la première fois (et pour un logement principale), ayant souscrit au crédit après la date d’élection du Président. Ce qui n’est pas en réelle adéquation avec les propositions de l’ex-futur président qui soutenait que l’ensemble des intérêts serait déductible, que la mesure concernerait même les emprunts souscrits avant la prise de ses fonctions.
Il est vrai que Roselyne Bachelot a eu la franchise de rappeler que la franchise médicale, comme prévu dans la campagne électorale, serait instituée prochainement.
Dormez tranquille braves gens, car le réveil risque d’être difficile.
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